
La représentation française aux Nations Unies a exprimé sa préoccupation face à l'escalade de la violence dans l'est de la République démocratique du Congo, condamnant fermement une fois de plus l'offensive du groupe rebelle M23 et le soutien allégué du Rwanda.
L'utilisation d'armements sophistiqués, incompatibles avec les capacités d'un simple groupe armé, a particulièrement alarmé les autorités françaises, si l’on en croit Nicolas de Rivière, représentant permanent de la France auprès des Nations Unies au Conseil de sécurité.
En effet, celui-ci a souligné la nécessité de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la RDC et a par la même occasion dénoncé le déploiement de systèmes anti-aériens en territoire congolais, soulignant que leur présence constituait un seuil inquiétant dans le conflit.
“Un seuil a été franchi avec le déploiement et l’utilisation en territoire congolais de systèmes anti-aériens qui ne correspondent pas aux capacités d’un simple groupe armé. La sécurité de l’aéroport de Goma doit également être garantie », a-t-il dit.
De plus, tout en revenant sur l'attaque d'un drone de la MONUSCO par un missile sol-air et l'attaque d'un hélicoptère qui a blessé plusieurs casques bleus, il a fait savoir que les attaques contre la mission de l’ONU en RDC sont vivement condamnées par la France.
Enfin, il a insisté sur l'importance de garantir la sécurité des civils et du personnel de maintien de la paix, ainsi que sur la nécessité d'une coopération régionale efficace pour résoudre la crise. Ainsi, malgré l'opposition du Rwanda à la coordination entre la MONUSCO et la SADC, la France a salué cette collaboration comme un moyen essentiel de restaurer la stabilité dans la région.
CongoRassure