
L’accord-cadre d’Addis-Abeba a totalisé onze (11) ans d'existence jeudi 22 février 2024, depuis sa signature en 2011. A cette occasion, Julien Paluku Kahongya préconise la revisitation de cet accord pour déterminer les obligations du Rwanda et de l’Ouganda face à la persistance de la crise sécuritaire fans l’Est de la RDC.
Ancien gouverneur de la province du Nord-Kivu et témoin de la signature de cet accord, Julien Paluku a fait cette proposition lors de son intervention à la conférence-débat organisée à Kinshasa, ce jeudi 22 février 2024, par la Dynamique Communautaire pour la Cohésion Sociale et le Développement, DYCOD-RDC.
Sous le thème, « défis et perspectives : pour quelles solutions courageuses et durables », il explique les blocages qui accompagnent la mise en application de l’accord-cadre d’Addis-Abeba. Il évoque le fait que les engagements du Rwanda et de l’Ouganda ne soient clairement pas définis dans ce pacte. D’où l’importance de revisiter le contenu de cet accord.
« On doit revisiter pour moi, l’accord-cadre pour que les engagements du Rwanda soient éclairement dits, les engagements de l’Ouganda soient clairement dits et les engagements de la région peuvent venir après. De cette manière, on pouvait maintenant évaluer le niveau de mise en œuvre des engagements », propose Julien Paluku.
Par ailleurs, cet acteur politique invite le gouvernement Congolais à constituer une équipe de négociateurs permanents capables de défendre les intérêts de la RDC sur la scène internationale.
L’accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la RDC et la région des Grands Lacs appelé « accord-cadre d’Addis-Abeba » a été signé par onze (11) pays le 22 février 2011, dans la capitale Ethiopienne. Objectif, mettre fin aux conflits armés récurrents dans l’Est de la RDC.
Martin Leku