
La paroisse catholique de l’Annonciation de Nyakasanza a été victime d'un cambriolage la nuit du dimanche au lundi 18 mars. Des hommes armés se sont particulièrement attaqués au bureau de l’Abbé Curé Florentin Djombu Ngoba en plein centre ville de Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri.
La fenêtre de l’Abbé Curé a été vandalisée d'une manière brutale. Avec un cafouillage notoire, des enveloppes ont été renversées avec des meubles ou près de quatre (04) millions de francs Congolais de l'église ont été emportés par ces personnes, rapporte l'abbé Chrisante Ngabu, président de la commission Justice et paix dans le diocèse de Bunia.
En plein centre ville de Bunia, ces éléments non identifiés ont opéré paisiblement à l'intervalle de minuit jusqu'à quatre heures du matin sans aucune intervention des éléments de l'ordre.
Selon les explications de l'abbé Chrisante Ngabu, président de la commission Justice et paix dans le diocèse de Bunia, ces personnes malintentionnées lors de leur opération ont eu parler et exprimer leur intention "une intention malveillante" vis-à-vis du curé.
« Quand ils n'ont pas eu le curé, leur chef a dit allez fouiller la maison. Donc le vol a eu lieu après. Ils ont parlé dans le couloir, si vous le trouvez tuer-le à lingala, Soki bo zui ye bo boma ye » à déclaré l'abbé Chrisante Ngabu, président de la commission Justice et paix dans le diocèse de Bunia.
À l'heure actuelle, deux enquêtes ont été lancées. D'abord, de l'inspection de l'auditorat militaire près la cour militaire de l'Ituri et de la police criminelle pour dénicher notamment les auteurs de cet acte qui a ciblé l'église catholique du diocèse de Bunia.
Un soulèvement d'une courte durée a eu lieu lundi 18 mars au quartier Salongo, en commune Nyakasanza dans la ville de Bunia. En majorité des chrétiens de l'église catholique ont manifestés, une situation à la base d'une paralysie d'activité à Bunia dans cette partie du chef-lieu de la province. Lors du soulèvement populaire, un conducteur moto a reçu une balle et blessé au niveau de sa jambe lors de répression de la foule.
Heri Budjo Joël