
Invitée aux côtés des grands artistes Congolais, au concert de Solidarité organisé le 22 avril dernier à l'Accord Aréna de Paris, la jeune artiste Gloria Bash considère cet événement comme une opportunité de rappeler la situation qui sévit dans l'Est de la RDC, sa zone d'origine.
Lors de son passage à TV5 Afrique, la pépite de la musique Congolaise Gloria Bash a tracé d'abord, un tableau sombre de la ville de Goma, d'où elle vient.
« J'ai vécu la guerre, et me retrouver sur cette scène qui est organisée pour nous de l'Est était un honneur, j'étais porteur d'un espoir », a-t-elle indiqué.
Et d'ajouter : « Ce concert symbolise que même au-delà de nos frontières, il y a des gens qui pensent à nous et humainement parlant, c'est un message très fort ».
Cette jeune artiste indique que le mardi dernier elle voulait montrer « qu'il ne faudrait pas qu'on nous oublie. Il fallait qu'on parle de ce qui se passe dans l'Est....en tant que jeune, on a le droit de vivre dans un pays où il y a la paix. C'est une question pour tout le monde parce que la paix n'a pas de tribu, ni une race. Il faudrait qu'on puisse mériter quand même cette paix, il est temps ».
Elle a salué l'implication du FONAREV (Fonds National pour la réparation des Victimes) dans l'organisation de ce concert de solidarité pour les populations de l'Est de la RDC, victimes d'agression du M23.
Gloria Bash regrette de voir que depuis la chute de la ville de Goma, plusieurs artistes ne savent plus chanter la paix ou dénoncer la situation qui prévaut de sa province d'origine, le Nord-Kivu.
Goma, d'où vient Gloria Bash est contrôlée par les rebelles du M23 depuis trois (03) mois. Plusieurs artistes musiciens, surtout révolutionnaire n'y trouvent aucune liberté d'expression et préfèrent donner leur langues au chat.
Merveilles Kiro