
Le Parc National des Virunga (PNVi) traverse actuellement des moments très difficiles avec une forte menace qui pose sur sa biodiversité à cause de la guerre et l’insécurité qui s’enregistrent en province du Nord-Kivu.
Dans une présentation de la situation actuelle du vieux parc d’Afrique, son directeur provincial, Emmanuel Demerode dresse un bilan par secteur. D’un côté, il parle des améliorations dans la conservation de la nature alors que de l’autre, il évoque les problèmes qui rendent difficile le contrôle de routine de la population animale.
C’est le cas de la perspective de repeuplement des gorilles de pleine dans la réserve de Kyabirimu, dans la partie Nord du PNVi, une multiplication à grande échelle des grands mammifères comme les éléphants, les hippopotames et les buffles dans le secteur centre.
Pour seuls les éléments, Emmanuel Demerode affirme que le nombre est passé de quatre-vingt (80) à plus de neuf cents (900) les dix dernières années. Pour lui, tout reste jusqu’à présent fragile avec la situation de guerre.
Par ailleurs, dans le secteur sud où une majeure partie est occupée par la rébellion du M23, l’ICCN n'est plus présente dans le Mikeno où plusieurs familles de gorille de montagne sont menacées. À côté de cela, le reboisement d’une partie du parc autour de Goma et de la cité de Kiwandja.
Toutefois, il souligne qu’avec la guerre on peut perdre tous ces acquis, mais reste persuader qu'on doit continuer à protéger ce patrimoine Congolais pour relancer le tourisme une fois la guerre terminée en province du Nord-Kivu.
Diddy MASTAKI, Goma