Thérèse Kayikwamba Wagner plaide la cause de l'Est devant le Conseil de sécurité de l’ONU
En marge de la réunion du Conseil de sécurité des Nations-Unies consacrée à la situation dans la région des Grands-Lacs, la Ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a intensifié le plaidoyer diplomatique de la République Démocratique du Congo.
Le mardi 15 avril, à New-York, la cheffe de la diplomatie Congolaise a eu une série d’entretiens bilatéraux avec plusieurs représentants permanents des États membres du Conseil de sécurité, dans le but de renforcer le soutien international face à la crise persistante dans l’Est du pays.
Trois axes prioritaires
Selon un communiqué officiel du ministère des Affaires étrangères, ces discussions se sont articulées autour de trois axes majeurs :
1. La situation sécuritaire préoccupante dans l’est de la RDC, où les violences armées continuent de faire rage malgré la présence des forces de sécurité congolaises et des partenaires régionaux;
2. Les initiatives régionales et internationales de paix, notamment le processus de Luanda, les efforts de la SADC et l’implication du Qatar comme médiateur dans les récents pourparlers entre Kinshasa et Kigali;
3. L’évaluation de la mise en œuvre de la Résolution 2773, adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité six semaines plus tôt, et qui encadre le retrait progressif de la MONUSCO ainsi que l’appui à la réforme du secteur de la sécurité en RDC.
Appel à une action concertée
La ministre Thérèse Wagner a insisté sur la nécessité d’une réponse internationale cohérente et renforcée pour faire face à la dégradation de la situation humanitaire et sécuritaire, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Elle a aussi exhorté les partenaires du Conseil de sécurité à maintenir une attention soutenue sur la région et à veiller à ce que les engagements contenus dans la Résolution 2773 soient effectivement mis en œuvre.
Ces démarches diplomatiques visent à repositionner la RDC comme un acteur engagé dans la paix régionale, tout en appelant à une solidarité active de la communauté internationale dans une phase cruciale de sa transition sécuritaire.
Diddy MASTAKI
