
Faisant suite aux sanctions imposées par l'Union Européenne à certains responsables Rwandais et aux membres du M23, le député Français Thierry Mariani, membre de la commission Commerce international de l'UE, a salué cette décision, la qualifiant de première victoire. Cependant, il a souligné la nécessité d'aller plus loin en exigeant le retrait immédiat de l'armée Rwandaise et du M23 dans l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Dans une sortie médiatique, ce député de l'extrême droite pense que ses sanctions constituent un premier succès, mais il faut aller plus loin, car une partie de la République Démocratique du Congo reste occupée par le Rwanda.
« Le Conseil Européen a décidé ce lundi d'imposer des sanctions claires contre une série de responsables impliqués dans cette agression, notamment contre la société qui commercialise les minerais volés en République Démocratique du Congo et achetés par l'Union Européenne. C'est un premier succès qu'il faut saluer, mais il est crucial d'aller plus loin, car une partie du Congo reste occupée par le Rwanda, qui continue ses pillages et vols. Il est essentiel d'exiger le retrait rapide de toutes les troupes Rwandaises des territoires Congolais qu'elles occupent avec leur milice, le M23 », a déclaré Thierry Mariani.
Pour cet élu, l'Union Européenne a frappé mais il faut que ses frappes soient encore plus fortes et ce ça touche même le sommet.
« Le retrait immédiat de l’armée rwandaise et du M23 de l'Est de la RDC; l'annulation de l'accord UE-Rwanda sur les minerais critiques; des sanctions directes contre la personne de Paul Kagame, Kagame, le grand démocrate qui se croyait intouchable, commence à perdre son calme. La vérité éclate, et ce n'est qu'un début », ajoute Thierry Mariani.
Suite aux récentes sanctions contre certains responsables Rwandais et du M23-AFC, Kigali a dû rompre ses relations diplomatiques avec la Belgique. Ces sanctions viennent de s'ajouter à celles des Etats-Unis d'Amérique et du Canada.
Rédaction