
Lors d'une session récente du Conseil de sécurité des Nations-Unies, les États-Unis d'Amérique ont fermement condamné les allégations du gouvernement Rwandais accusant la Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) de soutenir les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR). Les représentants Américains ont qualifié ces affirmations de « mensongères » et ont réaffirmé leur soutien à la MONUSCO dans ses efforts pour stabiliser la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Les États-Unis d'Amérique ont également mis en lumière les exactions commises par le groupe rebelle M23 dans la région de Goma, soulignant que ces actions violent les droits de l'homme et exacerbent la crise humanitaire dans l'Est de la RDC. Ils ont exprimé leur préoccupation quant à l'incapacité de la MONUSCO à remplir pleinement son mandat de protection des civils dans les zones sous contrôle du M23.
Face à cette situation, les USA ont appelé les membres du Conseil de sécurité à envisager toutes les options possibles pour renforcer l'efficacité de la mission onusienne. Cela inclut une éventuelle révision du mandat de la MONUSCO afin qu'il reflète mieux les réalités opérationnelles actuelles sur le terrain. Cette proposition vise à adapter les ressources et les stratégies de la mission pour mieux répondre aux défis posés par les groupes armés dans la région.
Les tensions entre la RDC et le Rwanda ont été exacerbées par des accusations mutuelles de soutien à des groupes armés. La communauté internationale, et en particulier les États-Unis d'Amérique, appelle à une désescalade des hostilités et à un engagement renouvelé en faveur d'une solution diplomatique pour restaurer la paix et la stabilité dans la région des Grands-Lacs.
Diddy MASTAKI