
Dans un message fort publié sur son compte X (Anciennement Twitter), Francine Muyumba, figure politique Congolaise et membre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), a réaffirmé son attachement à la souveraineté de la République Démocratique du Congo face aux enjeux géopolitiques et économiques actuels. L’ancienne Présidente de l’Union Panafricaine de la jeunesse dénonce toute tentative d’assujettissement déguisé sous forme de coopération.
« La RDC n’est pas à vendre. Oui aux partenariats, non à la soumission », a-t-elle déclaré, martelant que le Congo appartient au peuple, et non à un régime ou à des intérêts étrangers. Elle appelle à une vigilance accrue dans la signature des accords bilatéraux ou multilatéraux, insistant sur la nécessité de protéger l’intérêt national à long terme.
Si Francine Muyumba se dit favorable à la coopération internationale, elle insiste sur des conditions claires : aucun partenariat ne doit hypothéquer la souveraineté du pays ni compromettre l’avenir des générations futures. Ce message intervient dans un contexte de tensions croissantes autour des ressources stratégiques Congolaises, notamment les minerais critiques, objet de convoitises internationales.
La dirigeante politique souligne également l’urgence de réformes internes : assainissement de la gouvernance, renforcement des institutions, inclusion du Parlement dans les grandes décisions diplomatiques et économiques. Selon elle, « un État fort à l’intérieur inspire le respect à l’extérieur ».
Ce plaidoyer s’inscrit dans une série de prises de position de plus en plus fréquentes de personnalités Congolaises face à la pression internationale et aux critiques sur la gestion des ressources naturelles. À travers ce message, Muyumba entend rappeler que la dignité et la souveraineté du Congo ne sont pas négociables.
Diddy MASTAKI