
Dans une déclaration incendiaire publiée sur le réseau social X (anciennement Twitter), l’ancienne Sénatrice et militante Panafricaine Francine Muyumba a lancé un cri d’alarme sur l’état de gouvernance en République Démocratique du Congo. Sans ambages, elle pointe du doigt les responsables de la crise actuelle, les accusant de trahison envers la nation.
« Les véritables responsables de la dérive nationale se trouvent bel et bien au cœur des institutions à Kinshasa, des vrais traîtres de la nation. Les crimes financiers constituent des actes de haute trahison. Il est temps de mettre fin à la mégestion et de redonner sens à l’autorité de l’État. Il faut sauver la République », a-t-elle écrit.
Cette sortie intervient dans un climat tendu, alors que les Congolais vivent une crise multiforme : insécurité dans l’Est, inflation galopante, coupures d’eau et d’électricité, grogne sociale persistante, et soupçons de corruption à tous les niveaux de l’administration publique.
Le message de Francine Muyumba, qui fut aussi Présidente de l’Union Panafricaine de la Jeunesse, sonne comme une mise en garde contre une classe dirigeante accusée de dilapider les ressources du pays au détriment du peuple. Elle appelle à une refondation urgente de la gouvernance.
Pour Francine Muyumba, les détournements de fonds publics et l’enrichissement illicite ne sont pas de simples fautes administratives : ce sont des crimes contre la République. Elle exige une restauration de l’autorité morale de l’État, un audit sérieux de la gestion publique et la fin de l’impunité.
Son cri vise à interpeller, non seulement les dirigeants actuels, mais aussi toute la société civile, la jeunesse, et les institutions de contrôle, afin de sauver ce qu’elle considère comme « l’âme même de la nation congolaise ».
Diddy MASTAKI