À l’occasion de la campagne mondiale des 16 Jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, la MONUSCO a lancé un message fort : le harcèlement sexuel n’est pas un problème individuel, mais un enjeu institutionnel. L’organisation Onusienne entend déconstruire les mythes qui entourent encore les violences sexuelles, notamment au sein des forces de sécurité.
Dans son plaidoyer, la mission rappelle que le harcèlement sexuel découle de dynamiques de pouvoir, de cultures professionnelles défaillantes et d’une absence de mécanismes de responsabilisation. En ce sens, elle insiste sur l’importance des réformes internes, de la formation continue et de la tolérance zéro dans les institutions chargées de la protection des citoyens.
À travers cette campagne, la MONUSCO souhaite encourager les autorités, les acteurs de sécurité et l’ensemble de la société à reconnaître la dimension structurelle du problème et à y apporter des réponses adaptées.
Les 16 Jours d’activisme, observés du 25 novembre au 10 décembre, offrent chaque année une plateforme mondiale pour renforcer la mobilisation en faveur des droits des femmes et des filles.
Diddy MASTAKI